jeudi 2 mai 2024

Back to Lovecraft


Back to Lovecraft

Back to Lovecraft - 2011


Aujourd'hui, afin de reprendre ce blog en douceur (et avant de vous balancer du lourd), je vais vous proposer un petit voyage en Corse, pour vous parler d'un genre différent de ceux déjà abordés.

Pour situer Back to Lovecraft, on ne peut pas réellement parler d'un groupe mais plutôt d'un projet qui, malheureusement, n'a sorti qu'un seul CD, initié par Tonton Antonpietri. L'album, même s'il a été enregistré et mixé à Bastia parPaul Cesari, a été masteurisé à la prestigieuse Abbey Road par Peter Mew (Queen, Bowie, Pink Floyd entre autres), avec un invité de marque sur la première chanson: l'harmoniciste Charlie McCoy.

Cet album de folk-rock, jazz, flirtant avec la country propose onze chansons. Onze titres qui ne sont rien de moins que dix poèmes écrits par Howard Phillips Lovecraft ("August", "Clouds", "Sir Thomas Tryout", "To Pan", "Festival", "The Conscript", "To Miss Beryl Hoyt", "The Decline and Fall of a Man of the World", "Sunset" & "A Garden") et un instrumental ("Arkham Rag").

Onze titres qui  délivrent une ambiance chaleureuse et exaltante et, chose étonnante quand vous connaissez les textes, proposent une approche bien loin de ce à quoi pourraient s'attendre les amateurs d'horreurs cosmiques lovecraftiennes, à des années lumières de ce que proposent les groupes de métal ou d'ambiant. Mais ça, vous le présumiez déjà...

Back to Lovecraft est une invitation à un voyage athypique et unique dans l'univers de Lovecraft, que je vous invite à faire aujourd'hui et qui, je l'espère, ouvrira de nouveaux et appréciables horizons à la plupart d'entre vous.

A noter que Frédéric Antonpietri a également travaillé sur un livre magnifiquement illustré de traductions trilingues de poèmes de H.P.L. en français, corse et anglais.

L'album peut être écouté directement sur le site web du projet, sur lequel vous trouverez les poémes de Lovecraft mais aussi d'autres informations, des photos etc... ou sur les plateformes comme Spotify ou Deezer

Back to Lovecraft :
1 - August
2 - To Miss Beryl Hoyt
3 - Clouds
4 - The decline and fall of a man of the world
5 - Sir Thomas Tryout
6 - Sunset
7 - To Pan
8 - A garden
9 - Festival
10 - Arkham rag
11 - The conscript

Les musiciens derrière ce projet sont :
Marie-Ange Tosi-Abbati : chant
Frédéric Antonpietri : chant, guitare, banjo et harmonica
Paul Césari : guitare basse, slide guitare, guitare
Armand Luciani : création du site, désign artistique
(c) Philippe Bacchini

Les invités prestigieux sont :
Jean-Pierre Debarbat : saxophones
Dumè Ferrari : trompette
Antoine Leonelli : violon, mandoline
Charlie McCoy : harmonica sur "August"
Nicolas Perraud : clarinette
Bruno Vidal : batteries


mercredi 21 juillet 2021

Mon label, Auseil Records !

Bon, ce silence n'a que trop duré.

Il y a un sacré laisser-aller par ici, des semaines que le dernier article (l'interview de "Starspawn of Cthulhu" qui, depuis, a sorti son album...) a été publié.

Et il s'en est passé des choses. Des nouveaux albums, des nouveaux artistes, de chouettes découvertes, de nombreux achats de CDs et de cassettes, même une visite à la boutique Frozen Records de Nantes.

Mais de tout cela, je vous reparlerai (qui a dit "bientôt" ? Oui, oui, je vais essayer de me tenir à du vrai "bientôt").

Pour l'heure, il me faut vous parler d'un projet un peu foufou, qui me tenait à cœur et que j'ai le plaisir d'avoir concrétisé : la création d'un petit label. Je dis "petit", car je n'ai pas l'ambition de devenir une grosse machine de combat. Cependant, j'aurais plaisir de vous y proposer des groupes et des artistes que j'aime beaucoup et qui auront avec moi envie de faire un petit bout de route.

Bien entendu, le but sera de ne vous proposer que de la musique inspirée par l'univers de Lovecraft et par ce qu'il est courant d'appeler le Mythe.

Au moment où je rédige ce billet, une première cassette est déjà sortie !

 

J'ai en effet eu la chance énorme de pouvoir proposer le dernier album de Y'ha-Nthlei (artiste que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent déjà) en exclusivité mondiale, le label russe Nitroatmosfericum devant se charger d'une édition CD très bientôt.

Je démarre lentement, avec une production maison de cassettes à tirage limité, mais espère pouvoir passer à du plus quantitatif et, qui sait, du CD voire du vinyle.

Pour démarrer cette aventure, j'ai eu la chance de pouvoir compter sur deux amis, Arioch Duchaos (bien connu des lecteurs de mon fanzine Nightgaunt) qui m'a généreusement confié une de ses magistrales illustrations pour réaliser la jaquette, et Pietro Rotelli (que les lecteurs du même zine ont pu découvrir dans le numéro qui lui est dédié) qui m'a rapidement et avec talent créé un super logo.

Je suis heureux de pouvoir partager avec vous cette nouvelle aventure et vous invite à aller découvrir la chaîne créée à cet effet sur Bandcamp, unique endroit pour le moment où il vous est possible d'acheter votre exemplaire, sur laquelle Y'ha-Nthlei ne va pas tarder à être rejoint par un second groupe.

Bien entendu, je ne peux que souhaiter longue vie à ce nouveau bébé.

N'hésitez pas à suivre Auseil Records sur Bandcamp, mais aussi Instagram et Twitter, moyens idéals pour être informé des futures sorties.

Et bien entendu, la page Facebook du Disquaire d'Auseil se fera écho des événements futurs.

Auseil Records sur Bandcamp, sur Instagram et sur Twitter

jeudi 11 mars 2021

Interview exclusive (et scoop !) avec Starspawn of Cthulhu (IT)

Starspawn of Cthulhu

Interview exclusive... et Scoop !


Il y a quelques jours, j'ai reçu un message de Roberto Biasin qui me signalait que le nouvel E.P. de Starspawn of Cthulhu était fini afin de, si je le voulais, en annoncer la sortie imminente.
Evidemment, le Disquaire d'Auseil ne pouvait pas louper l'occasion d'une petite interview, à laquelle Domenico et lui ont bien voulu participer. Il était aussi inévitable que je tente d'en savoir plus sur le disque lui-même et j'ai eu la chance qu'il m'accorde la primeur d'en annoncer le titre en France !
Voici la transcription de cette petite interview qui a eu lieu par mail ces derniers jours...

Disquaire d'AuseilJe suis très content de pouvoir commencer les interviews sur ce blog en votre compagnie. Avant de parler du futur, j'aimerais poser quelques questions pour en savoir un peu plus sur vous et sur Starspawn of Cthulhu. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter ? Jouez-vous dans un ou plusieurs autres groupes ? Comment vous êtes-vos rencontré ?
Starspawn of Cthulhu : Bien sûr ! Starspawn of Cthulhu est formé de Roberto Biasin et Domenico Groppo. Nous nous sommes rencontré il y a quelques années, en allant à un concert et sommes devenu amis, puis nous avons décidé de commencer ce groupe qui est né comme une sorte d'expérience. En fait, nous sommes un groupe de studio sur le thème de Lovecraft, on s'amuse vraiment à faire ça! Roberto joue également dans un groupe de Thrash metal progressif appelé Last Century et Domenico dans un groupe de Sludge, Hell Valley.

D.A. : Lorsque le projet a commencé à surgir dans votre esprit, était-il déjà évident que ce sera un projet lovecraftien, ou y avez-vous pensé plus tard? Comment est venue l'idée du nom?
S.o.C. : Nous voulions créer un groupe avec un concept. Nous avons tous les deux lu Lovecraft et vu à quel point il est populaire parmi les metalheads, nous avons eu cette idée. Nous avons également choisi le doom parce que nous voulions jouer quelque chose de différent à notre manière. Nous ne nous inspirons d'aucun autre groupe doom, du moins pas consciemment.

D.A. : Quels sont vos rôles respectifs dans le groupe? Qui a écrit les paroles? La musique ? Vous jammez et composez tout ensemble?
S.o.C. : Certaines chansons sont écrites ensemble et d'autres sont écrites, la musique et les paroles, par Roberto. Il s'occupe du chant et joue de la guitare, de la basse, du synthé et programme la batterie tandis que Domenico joue de la guitare et s'occupe des chœurs.

D.A. : Êtes-vous tous les deux fans du Mythe et, comme je le suppose, pourriez-vous nous en dire plus sur vos nouvelles préférées, la façon dont vous avez découvert HPL, etc. (je sais que c'est une question super-classique, mais je pense que c'est intéressant de le savoir).
S.o.C. : L'horreur de Dunwich est la préférée de Domenico, tandis que pour Roberto, c'est La malédiction de Sarnath. Comme beaucoup d'autres personnes, nous avons découvert Lovecraft lorsque nous étions enfants, mais nous avons commencé à le lire sérieusement qu'il y a quelques années.

D.A. : Que signifie pour vous être "lovecraftien" ?
S.o.C. : Être lovecraftien, cela signifie incarner l'esprit, les sensations et l'atmosphère de l'écrivain de Providence et les transformer en musique, créant quelque chose de nouveau dans le doom metal.

D.A. : Y a-t-il un artiste (écrivain, peintre, etc.) que vous aimez vraiment et dont vous voulez parler ?
S.o.C. : Il y a beaucoup d'artistes que nous aimons, c'est très difficile de choisir quelqu'un en particulier!

D.A. : À part la musique, faites-vous un autre genre d'art, comme la peinture, l'écriture, etc... Si oui, merci de nous en dire plus.
S.o.C. : Roberto étudie la musique et en plus d'écrire de la musique et des paroles, il a une petite chaîne youtube "Timor Fabula" consacrée aux histoires d'horreur racontées par lui, mais ce n'est qu'un projet parallèle.

D.A. : À propos de la musique, quels sont les groupes qui vous influencent et lequel est votre préféré? Un groupe lovecraftien que vous aimeriez nous faire découvrir ?
S.o.C. : Si nous parlons de Doom Metal, Type O Negative, Pallbearer, Candlemass, Purification, Hell, Grief, Electric Wizard et Crypt Sermon sont nos favoris, mais il en manque sûrement !

D.A. : Pouvez-vous nous en dire plus sur la reprise de Electric Wizard Dunwich et la collaboration avec Chris Babalis?
S.o.C. : Pendant la quarantaine, nous recherchions quelque chose à faire en tant que groupe, donner un signe de vie aux gens. Nous connaissions Acid Mammoth par le bais de Bandcamp et nous avons écrit à Chris pour savoir s'il voulait jouer avec nous sur une chanson de Electric Wizard totalement réarrangée. Ça l'a de suite emballé, nous aimons quand les groupes underground s'entraident car c'est ainsi que la scène peut grandir.

Maintenant, comme j'ai appris que votre prochain E.P. est sur le point de sortir, j'aimerais vous poser quelques questions à son propos :
D.A. : Quel sera le titre de ce nouvel E.P. ?
S.o.C. : C'est une exclusivité pour toi : le titre en est "Tales from the Unknown" !

D.A. : Combien de chansons avez-vous enregistrées ?
S.o.C. : Nous en avons enregistré cinq.

D.A. : Un nouvel invité ou une surprise pour ce nouvel opus ?
S.o.C. : Ouais, le style sera Doomy mais meilleur que le dernier travail. Il y aura une certaine surprise à propos de notre musique elle-même.

D.A. : Quand sera-t-il disponible ?
S.o.C. : Personne ne le sait ... on le dira bientôt !

D.A. : Y'aura-t-il un pressage CD, cassette ou vinyle ?
S.o.C. : Nous ferons des CDs, et nous serons évidemment disponibles sur Bandcamp (où vous pourrez trouver le CDs), Spotify et Youtube.

D.A. : Comme nous sommes maintenant à la fin de cette interview, souhaitez-vous dire quelque chose de spécial aux lecteurs français de mon blog?
S.o.C. : Merci à la France d'avoir lu notre interview. On vous aime.

D.A. : Et la dernière question, et pas des moindres… avez-vous trouvé le signe jaune?
S.o.C. : Nous avons déjà trouvé le signe jaune, en écrivant cet EP. Si vous écoutez notre musique, vous devriez le trouvez aussi...
CTHULHU FHTAGN !

Merci encore un millier de fois à vous deux d'avoir pris le temps de me répondre et pour cette exclu sur le titre !
Il me tarde maintenant de découvrir ce nouvel E.P. dont je viendrai parler ici très vite.
En attendant, amis lecteurs, allez donc écouter Starspawn of Cthulhu !


Dunwich, Starspawn of Cthulhu

 

 Dunwich

Starspawn of Cthulhu - 2020


Six mois après la sortie de son premier EP, Starspawn of Cthulhu nous a offert un sympathique petit cadeau...
Un morceau, un seul, qui déboule sans crier gare (en vrai, Roberto Biasin et Domenico Groppo avaient publié quelques annonces sur Facebook au préalable, faisant monter la chaleur déjà élevé de ce mois d'août). Mais quel morceau !
Certains d'entre vous, chers lecteurs et lectrices - de plus en plus nombreux - de ce blog connaissent sans doute le groupe à l'origine de Dunwich, l'excellent Electric Wizard. Il s'agit d'un combo déjà légendaire, dont l'inspiration n'est pas que lovecraftienne. Mais avec ce titre, sorti sur leur sixième album Witchcult Today en 2007, nul besoin d'aller en chercher bien loin les origines.
Mais revenons à nos Larves Stellaires de Cthulhu (et oui, les Star-Spawn se disent ainsi chez nous !). Qu'ont-ils fait de ce morceau ? Juste une reprise bête et méchante ? Eh bien non, d'ailleurs il serait plus juste de parler d'une version que d'une reprise.
Le son, d'abord, est bien différent, comme ils ont revisité le morceau afin de l'adapter à leur univers. Ainsi, il s'en retrouve plus riche en guitares, ces dernières bien plus incisives, plus doom et je trouve, même si j'adore la version originale, plus percutantes. Les arrangements vocaux sont aussi aux petits oignons, principalement voix claires, avec de petites touches de grunt pour nous rappeler qu'il s'agit d'une chanson sur le fiston de Yog-Sothoth, et c'est pas rien tout d'même !
Le petit plus de ce titre, c'est la présence de Chris Babalis (du groupe grec Acid Mammoth) invité par le duo italien à donner de la voix...
Mais je vous laisse découvrir l'interview exclusive à laquelle Roberto et Domenico ont bien voulu participer,  inaugurant ainsi une partie importante de ce blog que je prévoyais depuis sa création. Vous allez ainsi pouvoir en savoir plus sur leur premier EP Yog-Sothotherie, ce single Dunwich et surtout sur leur prochain EP, dont la sortie est imminente !


Juste un titre donc, d'une durée de 5.12 mns
1 - Dunwich (reprise de Electric Wizard)
 

Dunwich est sorti uniquement au format digital et en écoute libre sur la page Bandcamp du groupe.
Sinon, sur Linktree, vous trouverez les liens vers leurs différentes pages.
 
Roberto Biasin : Guitare, basse, clavier, chants
Domenico Groppo : Guitare, chant
Guest : Chris Babalis (du groupe Acid Mammoth)

Parution : 15 août 2020

vendredi 8 janvier 2021

The Silver Key part 2, Enbarr

The Silver Key, Part 2

Enbarr - 2020

 
Un mois aprés la sortie de l'album The Silver Key - part 1, Enbarr lui donne une suite avec cette deuxième partie. Sauf que, rien de plus, rien de neuf. Il s'agit juste des deux derniers morceaux du précédent, ressortis ici en ce qui ressemble du coup à un single.
Une sortie uniquement digitale, disponible uniquement sur le Bandcamp de l'artiste.
Pour les complétistes, qui verront cette référence apparaitre dans leur liste après l'achat - à vil prix - de l'intégrale.


2 titres donc, pour un total de 6.05 mns

1 - The Outsider
2 - Ulthar


The Silver Key, part 2 est sorti au format digital en écoute libre sur Bandcamp le 7 avril 2020.

Parution : 7 avril 2020

The Silver Key part 1, Enbarr

The Silver Key, Part 1

Enbarr - 2020

Découvert par hasard, alors que je trainais sur la page du tout jeune label Black Goat (dont je vous ai déjà parlé il y a peu avec l'album de Deranged Cultist), la musique de ce court album d'Enbarr The Silver Key - de la Old Dungeon Synth vraiment chouette - a tout de suite provoqué en moi ce petit déclic qui fait vibrer ma sensibilité et fait monter mon curseur du "ah, ouais, j'aime bien ce truc" assez vite et assez haut. Au point que c'est devenu ce qu'il est courant d'appeler un "achat instantané", sans remord ni regret (surtout quand on sait que l'artiste propose sa discographie intégrale pour une poignée d'euros...).
Enbarr nous vient d'Algérie, ce qui prouve que Lovecraft est un auteur qui touche beaucoup de monde sur toute la planète. Je ne sais s'il y a beaucoup de musiciens dans ce pays qui composent dans ces genres particuliers que sont le Dungeon Synth, ou le métal, ou le Death, enfin bref... ces genres marginaux qui nous parlent, à vous qui me lisez comme à moi qui cherche ces petites pépites cachées sur le web. Mais je serais heureux d'en écouter d'autres, s'ils sont de la trempe de celui-ci.
Même si je n'ai découvert ce genre il n'y a que peu de temps, au détour de recherches pour alimenter mon naissant mais croissant appétit musical lovecraftien, instigué par mon esprit aussi curieux que dispersé, j'en apprécie particulièrement le style.
J'avoue avoir une petite préférence pour l'avant-dernier titre, The Outsider, qui est celui à l'origine du déclic dont je vous parle plus haut. Je l'ai beaucoup écouté depuis sa découverte, et à chaque fois se passe une petite chose magique : alors que souvent j'écoute de la musique en faisant autre chose (la vaisselle, le ménage, la bouffe, la rédaction de chroniques ou d'histoires), je m’arrête quand arrive ce morceau pour ne plus rien faire d'autre qu'écouter. M'imprégner de la musique, me laisser emporter par elle, me transporter loin de ce que je faisais pour arriver en ces lointaines contrés que seule la musique me permet de visiter.
Petites précisions : Les deux derniers titres de cet album sont sorti aussi sur l'EP The Silver Key Par 2. De plus, le titre The Outsider est aussi présent sur le dernier album en date dans une version rallongée.
J'espère pouvoir vous en dire plus un jour sur cet artiste, que ce soit lors de la sortie d'une future œuvre ou dans le cadre de quelques réponses qu'il pourrait apporter à mes questions.
Pour ce qui est de l'illustration de couverture, vous aurez de suite reconnu Gustave Doré, je pense.
Un nouvel artiste à suivre (Enbarr, hein, pas Gustave), que je suis heureux de vous faire découvrir.


The Silver Key - Part 1, se sont 5 titres pour une durée totale de 17'26 mn
1 - Sarnath
2 - Polaris (Interlude)
3 - The Silver Key
4 - The Outsider
5 - Ulthar

Cassette sortie chez Ardetha Records (USA)
Tirage limité, quantité inconnue...

Cassette sortie chez Black Goat (USA)
Tirage limité à 20 exemplaires.

The Silver Key, part 1 est d'abord sorti au format digital en écoute libre sur Bandcamp le 30 mars 2020,
au format cassette (nombre d'exemplaires inconnu, épuisé aujourd'hui) sur le label américain Ardetha Records le 2 mai 2020.
puis au format cassette (20 exemplaires seulement, épuisé aujourd'hui) sur le label américain Black Goat, le 29 octobre 2020.
 
Je n'ai aucune idée du nom de l'artiste derrière ce projet, pour le moment...

Parution : 30 mars 2020

mercredi 23 décembre 2020

Under the Pyramids, Dig me no Grave

Under the Pyramids

Dig me no Grave - 2020 

Tous les trois ans, ce groupe en provenance de Russie sort un album... et le petit dernier, leur troisième - et celui dont je vous parle ici - vient tout juste de sortir !

Je ne vous cache pas que, depuis que je me suis lancé dans l'aventure Disquaire d'Auseil, et que j'ai commencé à passer du temps et à dépenser quelques piécettes sur Discogs, ce groupe a été un des premiers dont j'ai acquis rapidement les disques, se retrouvant ainsi en haut de la trèèès longue liste des artistes dont j'avais envie de vous parler. Puis, allez savoir pourquoi, je ne l'avais pas encore fait. La sortie de ce troisième album est donc l'occasion pour moi de réparer cette grossière erreur.

Dig me no Grave, depuis la première démo From past Eons datant de 2011, affiche clairement ses inspirations Lovecraftiennes. Le nom du groupe, déjà : même s'il s'agit du titre d'une nouvelle de Robert E. Howard, elle fait bien partie de ce qu'il est commun d'appeler le "Mythe de Cthulhu". Mais trêve de digressions (même si finalement cela reste dans le sujet), revenons-en à notre propos initial, à savoir Under the Pyramids...
Les plus perspicaces, c'est à dire ceux qui ont lu Lovecraft, savent que sous ce titre se cache une de ses collaborations les plus réputée, plus connue sous le titre Imprisonned with the Pharaohs. Mais plutôt que de collaboration, il s'agit bien entendu d'une écriture complète de la part d'H.P.L. que le magicien Harry Houdini signera de son seul nom lors de la parution de la nouvelle dans le numéro de Weird Tales de mai 1924 (et dont voici la couverture, juste pour le plaisir).
 
Partons donc en Égypte, allons visiter ces tombes gigantesques et impénétrables que sont les pyramides. Faisons ce voyage en musique que propose Dig me no Grave.
Cela débute par l'incontournable petite intro calme et sereine que je vous conseille de prendre à sa juste mesure : une bouffé d'air avant que ne démarre les hostilités. Elles arrivent vite, profitez-en.
Bim ! On y est avant même la fin de la première minute, dans le vif du sujet, avec Under the Pyramid, titre éponyme qui plante parfaitement le décor : cet album promet d'être un rouleau compresseur solide et puissant, prêt à damer le sable des déserts les plus arides.
Ce qui suit n'est que preuves continues et sans failles de ce que nous laissait pressentir le premier morceau. The Doom of Samath, From Beyond, Mortus Templaris... les titres se suivent, dans une osmose parfaite, loin de la linéarité : une cohésion ferme qui fait mouche, sur les bases d'une rythmique de guitares ebourifante, une batterie impeccable et des solos aussi déments que l'auteur du Nécronomicon.
Je ne fais pas le détail de chaque morceau, comme le groupe ne fait pas de détail en nous assénant un bon death percutant et jouissif. Oui, jouissif...
Car voilà, moi, les voix grasses et profondes qui balancent leurs tripes pour me transporter loin du petit salon d'où je vous écris ces quelques lignes, ben ça me fait vibrer les entrailles à un degré d'incommensurables plaisirs.
J'ai essayé de trouver une piste meilleure, ou différente, ou plus ceci, ou plus cela. Mais impossible d'extraire de cet album un morceau pour le porter aux nues. Ils sont, sincèrement, tellement bons que c'est peine perdue.
Cependant, il y a cette brève intro de basse (juste une descente) pour Kadath Delenda qui me fait dresser l'oreille dés que je l'entend (je sais, c'est idiot, mais c'est ainsi) et un autre petit truc qui me titille toujours autant quand retentit, au détour d'un bon gros son, un "ÏA, ÏA". Et là, c'est sur le huitième titre, Fire burns brighter, qu'on y a droit... raaahhh, que c'est bon. 

Vous l'aurez compris, j'ai pris une belle et bonne grosse claque avec ce Under the Pyramids de Dig me no Grave. Je vous invite à en faire de même et, n'oubliez pas : si vous voulez que ce groupe sorte une nouvelle gourmandise de cet acabit dans trois ans (ou avant, même, s'il vous plait !), soutenez le. Achetez la musique que vous écoutez, encouragez les petits labels en achetant des CDs ou des cassettes. Un artiste a besoin de bouffer pour nourrir notre âme avec son art.
Soutenez les artistes, soutenez les labels, soutenez les disquaires indépendants.


Under the Pyramids, ce sont 10 titres pour une durée totale de 37'15 mns
1. Under the Pyramids
2. The Doom of Samath
3. From Beyond
4. Moruss Templaris
5. Kadath Delenda
6. When Old Gods Awake
7. Trap of the Dead
8. Fire Burns Brighter
9. Grotesque Dwellers
10. Dark Predictions

Dig me no Grave, c'est:
Alexey Rumyantsev - Chants
Nikita Smirnov - Guitares
Ivan Mishin - Guitares et basse
Vlad Kotov - Basse (sur titres 5 et 6)
Anatoly Schenikov - Batterie
Roman Galibov - Batterie (sur titre 10)

Visuel de la jaquette : Rotten Fantom, design : Solar.

Under the Pyramids est dispo au format digital en écoute libre sur Bandcamp depuis le 15 décembre 2020,
Il est sorti à la même date au fromat CD, au tirage limité de 500 exemplaires, sur le label Mexicain Iron Blood and Death Corporation, en passant par leur page Bandcamp aussi...

Parution : 15 décembre 2020