mercredi 23 décembre 2020

Under the Pyramids, Dig me no Grave

Under the Pyramids

Dig me no Grave - 2020 

Tous les trois ans, ce groupe en provenance de Russie sort un album... et le petit dernier, leur troisième - et celui dont je vous parle ici - vient tout juste de sortir !

Je ne vous cache pas que, depuis que je me suis lancé dans l'aventure Disquaire d'Auseil, et que j'ai commencé à passer du temps et à dépenser quelques piécettes sur Discogs, ce groupe a été un des premiers dont j'ai acquis rapidement les disques, se retrouvant ainsi en haut de la trèèès longue liste des artistes dont j'avais envie de vous parler. Puis, allez savoir pourquoi, je ne l'avais pas encore fait. La sortie de ce troisième album est donc l'occasion pour moi de réparer cette grossière erreur.

Dig me no Grave, depuis la première démo From past Eons datant de 2011, affiche clairement ses inspirations Lovecraftiennes. Le nom du groupe, déjà : même s'il s'agit du titre d'une nouvelle de Robert E. Howard, elle fait bien partie de ce qu'il est commun d'appeler le "Mythe de Cthulhu". Mais trêve de digressions (même si finalement cela reste dans le sujet), revenons-en à notre propos initial, à savoir Under the Pyramids...
Les plus perspicaces, c'est à dire ceux qui ont lu Lovecraft, savent que sous ce titre se cache une de ses collaborations les plus réputée, plus connue sous le titre Imprisonned with the Pharaohs. Mais plutôt que de collaboration, il s'agit bien entendu d'une écriture complète de la part d'H.P.L. que le magicien Harry Houdini signera de son seul nom lors de la parution de la nouvelle dans le numéro de Weird Tales de mai 1924 (et dont voici la couverture, juste pour le plaisir).
 
Partons donc en Égypte, allons visiter ces tombes gigantesques et impénétrables que sont les pyramides. Faisons ce voyage en musique que propose Dig me no Grave.
Cela débute par l'incontournable petite intro calme et sereine que je vous conseille de prendre à sa juste mesure : une bouffé d'air avant que ne démarre les hostilités. Elles arrivent vite, profitez-en.
Bim ! On y est avant même la fin de la première minute, dans le vif du sujet, avec Under the Pyramid, titre éponyme qui plante parfaitement le décor : cet album promet d'être un rouleau compresseur solide et puissant, prêt à damer le sable des déserts les plus arides.
Ce qui suit n'est que preuves continues et sans failles de ce que nous laissait pressentir le premier morceau. The Doom of Samath, From Beyond, Mortus Templaris... les titres se suivent, dans une osmose parfaite, loin de la linéarité : une cohésion ferme qui fait mouche, sur les bases d'une rythmique de guitares ebourifante, une batterie impeccable et des solos aussi déments que l'auteur du Nécronomicon.
Je ne fais pas le détail de chaque morceau, comme le groupe ne fait pas de détail en nous assénant un bon death percutant et jouissif. Oui, jouissif...
Car voilà, moi, les voix grasses et profondes qui balancent leurs tripes pour me transporter loin du petit salon d'où je vous écris ces quelques lignes, ben ça me fait vibrer les entrailles à un degré d'incommensurables plaisirs.
J'ai essayé de trouver une piste meilleure, ou différente, ou plus ceci, ou plus cela. Mais impossible d'extraire de cet album un morceau pour le porter aux nues. Ils sont, sincèrement, tellement bons que c'est peine perdue.
Cependant, il y a cette brève intro de basse (juste une descente) pour Kadath Delenda qui me fait dresser l'oreille dés que je l'entend (je sais, c'est idiot, mais c'est ainsi) et un autre petit truc qui me titille toujours autant quand retentit, au détour d'un bon gros son, un "ÏA, ÏA". Et là, c'est sur le huitième titre, Fire burns brighter, qu'on y a droit... raaahhh, que c'est bon. 

Vous l'aurez compris, j'ai pris une belle et bonne grosse claque avec ce Under the Pyramids de Dig me no Grave. Je vous invite à en faire de même et, n'oubliez pas : si vous voulez que ce groupe sorte une nouvelle gourmandise de cet acabit dans trois ans (ou avant, même, s'il vous plait !), soutenez le. Achetez la musique que vous écoutez, encouragez les petits labels en achetant des CDs ou des cassettes. Un artiste a besoin de bouffer pour nourrir notre âme avec son art.
Soutenez les artistes, soutenez les labels, soutenez les disquaires indépendants.


Under the Pyramids, ce sont 10 titres pour une durée totale de 37'15 mns
1. Under the Pyramids
2. The Doom of Samath
3. From Beyond
4. Moruss Templaris
5. Kadath Delenda
6. When Old Gods Awake
7. Trap of the Dead
8. Fire Burns Brighter
9. Grotesque Dwellers
10. Dark Predictions

Dig me no Grave, c'est:
Alexey Rumyantsev - Chants
Nikita Smirnov - Guitares
Ivan Mishin - Guitares et basse
Vlad Kotov - Basse (sur titres 5 et 6)
Anatoly Schenikov - Batterie
Roman Galibov - Batterie (sur titre 10)

Visuel de la jaquette : Rotten Fantom, design : Solar.

Under the Pyramids est dispo au format digital en écoute libre sur Bandcamp depuis le 15 décembre 2020,
Il est sorti à la même date au fromat CD, au tirage limité de 500 exemplaires, sur le label Mexicain Iron Blood and Death Corporation, en passant par leur page Bandcamp aussi...

Parution : 15 décembre 2020

dimanche 13 décembre 2020

Ph'r'luh Phlegeth, Deranged Cultist

Ph'r'luh Phlegeth

Deranged Cultist - 2020

Voilà une petite production Dungeon Synth tout droit venue des fonds marins, directement de R'lyeh et retranscrite par ce cultiste dérangé.
L'album Ph'r'luh Phlegeth (que je pourrais partiellement traduire par "Royaume de l'information", bien que mon r'lyehein soit un peu rouillé après tout ces éons pendant lesquels je n'ai pas pratiqué) est constitué de quatre morceaux assez courts qui nous transportent dans des univers parallèles aussi étranges qu'inquiétants.

Seule production de l'artiste pour l'heure (la sortie est assez récente), j'espère qu'elle sera suivie par bien d'autres car je trouve que ce genre transcrit plutôt bien l'atmosphère angoissante de l'univers qui nous intéresse, nous plongeant avec efficacité dans de cet inconnu qui nous fait peur... Ces morceaux pourraient parfaitement servir à quelques maîtres de jeux de rôles désirant titiller la sensibilité de ses joueurs lors d'une partie de l'appel de Cthulhu.

Je pense cependant que, même s'ils sont déjà très bien ainsi, les morceaux gagneraient en efficacité s'ils étaient plus long.

Mais je vous invite à ressortir votre dictionnaire français/r'lyehein afin de partir en voyage  avec comme seul guide ce cultiste certes dérangé, mais foncièrement inspiré. Artiste à suivre, donc, dont j'espère vous donner des nouvelles bientôt...

Toutes les musiques ont été composées et interprétées sur un Casio CA-100


Quatre morceaux, pour un total de 8'46 mn

1 - Wghah'n Nglui-Lloig
2 - Gof'nn Fhtagn Gnaiih
3 - N'gha-R'on Hrii
4 - Nog Shogg Tharanak Syha'h-Ngha Ch'hai

Sortie digitale sur le compte Bandcamp de l'artiste

Cassette tirage limité, Black Goat records

Ph'r'luh Phlegeth 
est sorti au format digital en écoute libre sur la page Bandcamp de l'artiste le 9 février 2020, 
puis au format cassette (20 exemplaires seulement, épuisé aujourd'hui) sur le label américain Black Goat, le 31 octobre 2020.
Illustration de C.F.

Parution : 9 février 2020

vendredi 27 novembre 2020

Wandering of Alhazred, Y'ha-Nthlei

Wandering of Alhazred (demo)

Y'ha-Nthlei - 2013


J'ai plein de nouvelles chroniques commencées et inachevées qui s'accumulent... un beau reflet de ce que je suis en ce moment, un éternel nouveau départ qui ne mène à rien.
Mais trêve de balivernes, passons aux choses sérieuses, rédigeons donc un de ces petits "papiers" que vous attendez tous, avides de nouvelles découvertes et curieux de passer de nouvelles frontières musicales encore inconnues...
Ah ben, désolé du coup, on retourne à Novossibirsk le temps d'une plongée dans l'œuvre exceptionnelle (car à mes yeux unique dans son genre avant-gardiste et expérimental) de Y'ha-Nthlei.
Aujourd'hui, ce soir, je vous invite à vous servir un verre de votre meilleur whisky... voire de votre plus pure vodka (sans glace ni - blasphème - jus d'agrume quelconque), pour vous immiscer petit à petit dans le gouffre musical offert par Randolph Carter, seul maître à bord du brise glace Y'ha-Nthlei.
Je sais, j'ai parlé de peu de groupes encore sur ce blog - le temps réparera cette gravissime erreur, je le promet - et j'en suis à ma troisième chronique pour cet artiste russe.
Mais c'est qu'il me fascine, me captive !
Alors cette nuit (oui, il est 23h au moment où je commence à rédiger ces quelques lignes) partons pour un voyage musical qui nous embarquera dans ce périple extraordinaire que firent vivre à Abdul Alhazred ses recherches du savoir absolu (et interdit) à travers villes oubliées, citées sans noms, déserts arides et temples aux mille colonnes...
Cet opus débute pourtant loin des contrées désertiques car c'est sur les quais d'Innsmouth que nous invite le premier morceau, Genome of Deep One's awaken. Je ne sais pourquoi ce morceau, le plus long des trois de cet album, se trouve ici. Mais en vérité, je m'en moque un peu, car c'est un bon morceau que j'aime vraiment beaucoup.
Ainsi donc démarre la guitare saturée, puis la batterie programmée (beaucoup moins rapide que d'habitude), qui transporte l'auditeur dans les rues sordides de cette ville portuaire qui empeste le poisson... errance d'homme ivre, non d'alcool, mais du désespoir et de l'appréhension de sentir couler en ses veines les gènes maudites de ces êtres amphibies d'un autre éon. Déambulations qui mènent droit sur le ponton d'où, après plusieurs minutes d'errements, il se voit plonger dans les eaux glaciales qui le paralysent... se laissant alors couler, ne faisant aucun effort pour s'en sortir, acceptant la mort plutôt que cette maudite métamorphose. Mort qui lui est refusée pourtant, comme son nouvel état rend impossible toute noyade. Alors il se laisse porter, entre deux eaux sombres, flottant dans ses pensées qui le hantent, l'hypnotisent, le mènent finalement à la surface et à l'acceptation de sa nouvelle condition. Puis le voilà à nouveau sur les quais, trempé, repartant dans les sombres ruelles d'Innsmouth, guidé par l'instinct qui le pousse vers la haute double porte du temple voué à l'Ordre Ésotérique de Dagon...
Vient ensuite le premier des deux morceaux éponymes, furieux, qui démarre telle une locomotive. Rythme soutenu, guitare dont le son, différent du morceau précédent, pourrait bien symboliser cette folie, cette volonté irrépressible de savoir. Un tumulte qui ressemble à une course éffrénée, poussant à bout de souffle celui qui, enfin, trouve le volume recherché, pour se plonger dedans. Pourtant, de volume, c'est bien de celui qu'il est en train de rédiger qu'il s'agit. Car cette course folle, c'est celle de la plume sur les pages déjà maudites du fameux Al-Azif plus connu sous le nom de Necronomicon!
Nouvelle course, deuxième morceau sur les errements d'Abdul Alhazred - troisième de l'album - physique cette fois-ci, qui l'ont fait aller des ruines de Babylone aux souterrains secrets de Memphis dans cette quête insane des savoirs interdits, jusqu'aux portes de Damas, ville dans laquelle il s'établit pour compléter son ouvrage, jusqu'à trouver cette fin tragique - sous le regard effrayé de la foule - dévoré en plein jour par une créature invisible...
Encore une belle et captivante aventure musicale que nous offre Randolph Carter avec cet album. Bien entendu, ce qu'il vient de vous être narré, ce ne sont que mes impressions, les images stimulées par la musique écoutée en boucle lors de la rédaction (sur plusieurs jours) de cette chronique et non un "guide" proposé par l'artiste lui même pour aborder son œuvre.
Finalement, avec Wandering of Alhazred, je vous ai peut-être invité - malgré mes propos tenus au début - à dépasser de nouvelles frontières musicales, découvrir de nouveaux horizons...


3 titres pour un total de 26'36mn :

1 - Genome of Deep One's awaken
2 - Wandering of Alhazred I
3 - Wandering of Alhazred II




Sorti en cassette au tirage limité de 77 exemplaires sur le label NitroAtmosfericum Records en juin 2013, puis en CDr avec un tirage de 66 exemplaires en avril 2014 chez Grotesque Sounds Productions dont je possède le numéro de couleur jaune :



Wandering of Alhazred est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du label : Grotesque Sounds.

Page officielle de Y'ha-Nthlei c'est ici !

Pour l'anecdote, l'illustration qui a servi à la jaquette (Cassette puis CD) est de D.L. Hutchinson, initialement créée pour le numéro 105 du fanzine lovecraftien Crypt of Cthulhu (cliquez sur la couverture pour plus de renseignements) :





vendredi 30 octobre 2020

Yog-Sothothery, Starspawn of Cthulhu

Yog-Sothothery

Starspawn of Cthulhu - 2020


Je ne vais pas vous refaire la vieille blague éculée "Cthulhu a le vent en poulpe", mais force est de constater que Lovecraft continue à influencer du monde. Et du beau.
Sorti en début d'année, Yog-Sothothery (terme par lequel Lovecraft lui-même désignait, non sans humour, ses écrits en lien avec les Grands Anciens) est un E.P. de cinq titres qui m'a conquis dès sa première écoute. Les deux membres de Starspawn of Cthulhu, italiens originaires de la ville de Vicence, nous livrent un premier effort qui, à mes oreilles, est une belle réussite.
Le premier morceau, Lurker at the Threshold commence par un petit arpège de guitare nimbé de synthé nous plongeant dans l'atmosphère, puis très vite débarquent les guitares saturées et la batterie (programmée). Vient gronder la voix qui annonce l'arrivée de Yog-Sothoth, sur des nappes de guitares lancinantes.
Lentement, lourdement, c'est au tour du chaos rampant, Nyarlathotep, de faire son entrée, pour nous inviter à le rejoindre afin qu'il puisse faire revenir les Grands Anciens sur Terre avec Nyarlathotep, the Crawling Chaos...
S'en suit Starspawn of Cthulhu, morceau instrumental de haute voltige, un hymne pour le groupe comme il en porte le nom (amusant de voir d'ailleurs qu'un autre groupe italien, Night Gaunt, avait eu lui aussi la même idée sur son premier album).
The Exhumer est une chanson sur Herbest West, racontant les expériences de ce résurrectionniste qui pourrait très bien s'appeler Victor Frankenstein...
Enfin, débutant par une planante introduction synthé/guitares, Innsmouth Order nous transporte vers la brumeuse Innsmouth. Ambiance poisseuse, comme cette ville dont les habitants invoquent Dagon en sacrifiant les pauvres hères qui ont la mauvaise idée de se perdre dans ses rues puantes et sombres...

Dans l'ensemble, Starspawn of Cthulhu nous sert avec Yog-Sothothery un E.P. vraiment prenant qui, même s'il souffre peut-être parfois d'un peu de verdeur, est bourré de riffs incisifs qui percutent, et d'une homogénéité surprenante qui fait que ces cinq titres s'écoutent d'une traite avec un égal immense plaisir.
Un groupe sur lequel il va falloir garder un œil (et deux oreilles !) car, s'il persiste dans cette voie, il devrait nous livrer de merveilleux joyaux dans les années à venir.

 Cinq titres, pour une durée de 24.22 mns
1 - Lurker at the Threshold
2 - Nyarlathotep, the Crawling Chaos
3 - Starspawn of Cthulhu
4 - The Exhumer
5 - Innsmouth Order
 
Petit bonus : la chanson "Innsmouth Order" 

Yog-Sothothery est sorti en CD tirage limité à 50 exemplaires, Sold Out maintenant (j'ai acheté un des derniers exemplaires, désolé). Désormais uniquement disponible au format digital et en écoute libre sur les pages Bandcamp et Spotify du groupe. Sinon, sur Linktree, vous trouverez les liens vers leurs différentes pages.
 
Roberto Biasin : Guitare, basse, clavier, chants
Domenico Groppo : Guitare, chants
Mixé par Francesco Garatti

Parution : 29 février 2020

mercredi 5 août 2020

Johansen's Nightmare, Y'ha-Nthlei


Johansen's Nightmare (Demo)

Y'ha-Nthlei - 2018


Je ne sors de ma crypte qu'aujourd'hui pour rédiger vite fait ce petit article, qui ressemblera plus à une "fiche" qu'à une véritable étude approfondie (comme d'habitude, quoi).
Cependant, je me dois de vous parler un peu de cet O.S.N.I. (Objet Sonore Non Identifié), et principalement de son format.
L'image qui illustre ces quelques lignes n'est pas juste une photo pour une jaquette de CD ou de cassette. Il s'agit bien d'une disquette 3.5 pouces !
Après quelques recherches sur le web, j'ai découvert que cet objet d'un autre temps était intelligemment recyclé ces dernières années, même si de manière marginale, pour diffuser des titres souvent inédits. Comme c'est le cas avec Johansen's Nightmare.
Nous est offert ici une démo nous plongeant dans l'univers si particulier et si addictif de Randolph Carter, seul membre derrière Y'ha-nthlei,
Cette atmosphérique composition, où mugissent des guitares saturées, nous raconte ce cauchemar effroyable et récurant qui a dû hanter le pauvre Gustaf Johansen après sa rencontre avec le grand Cthulhu, avant que la mort ne le délivre... (Pour rappel, Johansen est le seul survivant dans "l'appel de Cthulhu" a l'avoir vu, et son journal reste l'unique récit de première main auquel peut accéder Francis Wayland Thurston lors de ses recherches).

Cette disquette est donc une curiosité, difficile à trouver car au tirage ultra limité de sept exemplaires.
J'ai le plaisir d'en posséder la numéro 5, qui illustre cet article. Vous trouverez d'autres photos plus bas, tirées du site officiel de Y'ha-Nthlei et si la chance me sourit, je posterais d'autres photos (si j'en trouve d'autres exemplaires)...



Un seul titre donc pour cette démo, d'une durée  de 11'14 mn :
1 - Johansen's Nightmare


Johansen's nightmare est sorti en avril 2018 chez Floppy Kick en tirage limité de sept exemplaires, et n'est disponible au format digital que pour ceux qui s'abonne au label (voir leur site), ou aux heureux propriétaires d'une des disquettes. Une rareté, que l'on croise parfois sur Discogs...





mardi 19 mai 2020

Sorrows of the Moon, Night Gaunt

Sorrows of the Moon

Night Gaunt - 2020


Durant le confinement provoqué par le Covid-19, pas mal d'artistes ont proposé des concerts en ligne, ou des rabais sur leurs productions.
Les musiciens de Night Gaunt, eux, ont continué à enregistrer chacun de leurs côtés. Puis leurs pistes ont été regroupées par le bassiste qui s'est chargé de les mixer.
Selon les dires du groupe, le choix de ces deux titres - qu'il considère non "officiels", mais plus comme un petit cadeau pour leurs fans - a été difficile, car la liste des possibilités était longue.
En effet, il ne s'agit pas ici de nouvelles compositions, mais de deux reprises : Sorrows of the Moon de Celtic Frost et  For her light de Fields of the Nephilim.
Le groupe italien nous offre ainsi ces deux petites merveilles, sombres, pesantes, bel hommage à ces deux groupes mythiques.
A savoir : ces enregistrements sont les premiers enregistrés par S. Veneficium à la guitare et J. Stellarvore à la basse au sein du groupe.


1 - Sorrows of the Moon (Celtic Frost cover)
2 - For her light (Fields of the Nephilim cover)


Sorrows of the Moon est disponible uniquement au format digital et en écoute libre sur la page du groupe :
Guitares et Chant : GC
Guitares : S. Veneficium
Basse : J. Stellarvore
Batterie :M. Tystnaden


Mixé et masteurisé par J. Stellarvore
Parution : 1 mai 2020

samedi 25 avril 2020

47°9'S 126°43'W, Fhtagn


47°9'S 126°43'W

Fhtagn - 2018


Avec 47°9'S 126°43'W, premier album de Fhtagn, le groupe estonien plante déjà clairement ses fondations musicales. Ce trio emmené par Hans Horn - qui compose les titres et assure les guitares - utilise une recette simple mais bougrement efficace : guitares, basse, batterie et une ambiance bien particulière qui nous plonge dans les profondeurs sous-marines obscures, non loin du site aux structures non euclidiennes de R'lyeh.
Ah oui, vous aviez bien entendu tous reconnu, dans le tire de l'album, l'adresse de notre bon vieux Cthulhu telle que donnée par Lovecraft...
Un premier effort efficace plus que convainquant !

La version digitale en ligne propose quatre titres, tandis que la version physique disponible uniquement en cassette à tirage limité, propose un cinquième titre démo.

1 - Kõige Halvem
2 - Bene-Gesseriti Nõid
3 - Saatanliku Kuu Kõne
4 - Kas Unistad Ka Elektrilambast
5 - Väga Paha Inimene (Demo)



Hans Horn : Guitares
Erik Prank : Basse
Martin Haule : Batterie

Musique : Hans Horn
Illustration : Maari Soekov
Enregistré, mixé et masterisé par Hans Horn

Sorti le 10 juillet 2016

Lien vers l'album : Bandcamp

lundi 23 mars 2020

Temple of Insanity, Y'ha-Nthlei

 

Temple Of Insanity (Demo)

Y'ha-Nthlei - 2012

 

Je ne pensais pas écouter ce genre de musique un jour.
Surtout, je ne pensais pas apprècier ce genre de musique un jour !
Mais la curiosité (qui est très loin d'être un vilain défaut) m'a fait me pencher sur ce musicien qui se fait appeler Randolph Carter et qui gère seul son petit monde qu'est Y'ha-Nthlei.
Rien que l'usage de ces noms m'a suffi pour que je me case le casque sur les oreilles afin de plonger du récif du diable dans les eaux noires de l'océan musical de cet artiste...
Autant vous dire qu'aborder son œuvre demande un sacré souffle, voire une bonne maîtrise de l'apnée.
Je me suis d'abord blessé aux écueils qui affleuraient, nombreux, à la surface des notes. J'aurais pu essayer de remonter sur les rochers, abandonner dès la première écoute ma tentative de découverte... Mais la bête que je suis est têtue, et je pressentais que, derrière les sons saturés de la guitare de Randolph Carter, se cachait un mystère.
Oh, nul besoin d'études approfondies des arcanes interdites dissimulées dans les pages de vieux grimoires oubliés. J'ai replongé, en prenant un meilleur élan, et j'ai nagé. Surnagé, plutôt, entre les flots de guitares délivrés aux rythmes parfois fous d'une batterie programmée, parfois décalée, mais base élémentaire à l'étrangeté musicale que nous délivre ce musicien.
Étrangeté, voilà le mot. Cette musique est étrange. Parfois déroutante, mais sans jamais sonner faux, comme on distingue entre les notes cette aura d'étrangeté qui appelle à une, puis deux, puis d'incalculables nouvelles écoutes.
C'est chose étrange, en effet, que vivre l'aventure Y'ha-Nthlei.
Il y a dans ce son un mystère digne des chants des sirènes antiques, qui me fascine, qui me captive, qui fait que je me retrouve à écrire un petit billet à son propos.
Écrire pour essayer d'exposer mes sensations d'auditeur encore sous le coup de la surprise.
Écrire comme pour essayer de conjurer un sort d'envoutement, pour prévenir le monde... Prévenir le monde non pas de prendre garde, mais au contraire pour l'inviter à plonger avec moi, du haut du récif du diable, dans les eaux noires et tumultueuses de la musique de Y'ha-Nthlei.

Cette démo, la première proposée par Randolph Carter, est celle que j'écoute le plus (même si je n'ai pas l'intégralité de ses sorties, je possède bon nombre d'entre elles). Ici aussi, point de raisons rationnelles qui me permettraient de justifier la chose. Peut-être simplement parce que c'est avec elle que j'ai fait le grand saut vers l'inconnu.

Quoiqu'il en soit, si d'aventure vous sautez avec moi dans l'univers de cet artiste, je reste curieux d'avoir votre retour.
Bien plus inaccessible que tout ce que j'ai pu écouter jusqu'à présent, je le répète, Y'ha-Nthlei mérite vraiment quelques minutes de votre attention. Minutes qui, au delà du temps, pourraient pour vous aussi devenir des heures...


4 titres pour un total de 11'30mn :

1 - Solitary I
2 - Solitary II
3 - Solitary III
4 - Hidden Track


D'abord sorti en cassette au tirage ultra limité de 13 exemplaires sur le label NitroAtmosfericum Records en avril 2012, avec un second tirage de 10 exemplaires chez Cold Solitude Productions la même année, pour enfin se voir réédité en CD en 2014 chez Grotesque Sounds Productions à 30 exemplaires...

Temple of Insanity est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du label : Grotesque Sounds, et existe au format Cassette et CD... mais tirages limités, donc indisponible (ou parfois sur Discogs).

Page officielle de Y'ha-Nthlei, qui propose quelques infos en plus, des avis principalement rédigées en russe... c'est ici !

dimanche 23 février 2020

The Black Goat, Kultist

The Black Goat

Kultist - 2019

 

Encore une virée nocturne sur le ouèb, encore une récolte jouissive, encore un groupe que j'écoute en boucle après en avoir acquis la version numérique (la seule disponible sur Bandcamp... je veux un CD !), depuis que je l'ai découvert, pour un album qui est une belle petite perle...
Tout droit venu du Brésil, composé d'un gars derrière le micro et de trois filles aux guitare, basse batterie et backing vocals, ce groupe délivre un metal de haute voltige, aux riffs acérés qui font tendre l'oreille et battre le coeur.
Je l'ai déjà dit avant, dans le peu de chroniques déjà publiées, et le redirai encore : j'écoute plus avec mes tripes qu'avec mes oreilles, et encore plus avec mes oreilles qu'avec mon cerveau.
Ce groupe a tagué quelques étiquettes pour se définir, dont celui de "Dark Metal". Je le reprendrais par principe pour vous aider.
Mais le seul tag que j'utiliserai, pour Kultist comme pour tout autre groupe dont je parle ici, sera : jouissif. Voilà, simple, clair, précis : JOUISSIF !
Ça fait vibrer ces petits nerfs de plaisir qui parcourent mon corps. Ça me fait bouger la tête d'un infernal headbanging, dès qu'un morceau commence, parfois jusqu'à ce qu'il se termine.
Ça me fait un putain de bien ! Et c'est ce que j'attends de la musique, quelle qu'elle puisse être !
Bref, ce groupe nous délivre le grand jeu. La musique, oui, nickel et efficace comme je l'ai déjà dit : des guitares impeccables, de la basse impeccable, des futs de batterie frappés de manière impeccable, et un chant (des chants !) impeccables.
Mais pas que. Des paroles tirées au cordeau, dont les titres devraient parler à tout lovecraftien qui se respecte.
Fhtagn ! J'adore ce groupe !!
Et partager ce genre de découverte étant le but principal de ce blog, je le crie haut et fort : écoutez cet album !
Moi, je me languis déjà de découvrir sa future production...


1 - Shub-Niggurath
2 - The crawling chaos
3 - The kult of Dagon
4 - Eternal abyss
5 - Symphony of madness
6 - Frozen fear
7 - Sign in blood
8 - Bonus track : Black swamp

The Black Goat est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du groupe : https://kultistband.bandcamp.com/releases (... et il éxiste au format CD... je veux un CD !)
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Chant : Dan Pacheco
Guitares et chant : Ya Exodus
Basse : et chant : Karine Profana
Batterie :  Leticia Figueiredo 


Parution : 16 avril 2019

mardi 11 février 2020

Insane, Nyarlath

Insane

Nyarlath - 2019

 

Nyarlath, ce nouveau groupe venu de notre beau pays qu'est la France - de la région angevine pour être plus précis - n'est rien d'autre que la révélation de l'année 2019 pour moi.
Découvert tout à fait par hasard au détour d'une page web (Bandcamp pour ne pas la citer), j'ai tout de suite adhéré au son si spécial qu'ont su insuffler les musiciens de ce combo dans leur création. Au début, il n'y avait que deux morceaux de disponibles en ligne, mais je les ai écoutés en boucle. Ce qui est plutôt rare, et qui ne m'était arrivé qu'avec un autre groupe : The Great Old Ones.
Je ne vous cache pas qu'Insane, cet E.P. qui est le premier CD du groupe, je l'attendais avec une grande impatience. Peut-être même était-il LE disque le plus attendu de l'année - après le nouvel opus des Great Old Ones justement - et cette impatience s'est avérée plus que récompensée : voilà un pur joyaux, un bijou au son puissant, à la production irréprochable, aux titres d'une impeccable efficacité.
Je n'ai pas de doute et sais ne pas me tromper : Nyarlath est promis à devenir un groupe énorme, qui devrait se tailler une place de maître au rang des groupes lovecraftiens influents.
Il me tarde de les voir sur scène et j'espère (oui, je sais, je suis gourmand) avoir de nouveaux titres à me mettre dans les oreilles vite. Très vite.
Nyarlath : un groupe déjà incontournable !

1 - Chaos
2 - Insane
3 - Call
4 - Perfidious
5 - Thing
6 - Nyarlath

Insane est disponible au format CD, digital et partiellement en écoute libre sur la page du groupe :
Chant : S.
Guitare et basse : I.
Guitare : V.
Batterie : A.

Paroles et musique : I. and S.
Parution : 19 octobre 2019

mercredi 15 janvier 2020

The Room, Night Gaunt


The Room

Night Gaunt - 2018


Je pense inutile de commencer cet article en rappelant combien l’œuvre de Lovecraft peut influencer les musiciens. Il me semble tout aussi inutile de conforter ce propos en précisant que la majorité des groupes qui rendent hommage, s'inspirent ou pillent cette œuvre est du genre Metal, voire plus précisément Black Metal. 
Bon, il est vrai que l'ambiance des nouvelles ne prête pas trop à la rigolade, ni ne donne dans la godriole. Il est donc normal que ce genre qui flirt avec l'image satanique, dont la musique donne plus souvent envie de se jeter à l'eau (en plongeant du récif du diable, cela va de soit) que de faire la bise à un inconnu dans le bus ou à une charmante demoiselle croisée dans la rue, s'inspire de ce mythe qui nous passionne tant. 
Force est de constater, comme cela est d'ailleurs aussi le cas dans le milieux littéraire voire visuel, que les artistes qui se réclament d'HPL sont de plus en plus nombreux ces dernières années. 
Et c'est très bien, et c'est précisément pour ça que ce blog existe, nom d'un Shoggoth. 
Car même si le rapport avec le Mythe de Lovecraft reste parfois ténu et semble un prétexte mercantile plus qu'un réel hommage, cela me permet ces derniers temps des découvertes musicales fabuleuses. 
Souvent, les yeux grands ouverts sur les ténèbres de ma chambre, lors de nuits dont les heures semblent me priver de ce sommeil qui me serait pourtant d'un grand réconfort, je pars à la découverte de groupes à la sus-dite inspiration sur le ouèb. 
C'est ainsi qu'une nuit j'ai saisi le simple mot Nightgaunt (on se demande bien pourquoi) dans le moteur de recherche de Bandcamp et que je suis tombé sur ce groupe de doom italien qui n'avait, à l'époque, qu'un album et un single à son actif. 
La magie a opéré tout de suite et, depuis ce moment, je n'ai de cesse de parler de lui. 
Ce qui est amusant, au demeurant, c'est que, comme son nom ne l'indique pas, l'inspiration première de ce combo n'est pas notre cher Howard. Non, non. L’œuvre dans laquelle puise allégrement ce groupe, c'est celle d'Edgar. Edgar Allan Poe. Celui à qui l'on doit tout. Celui qui a éveillé mon goût pour le genre que j'adule aujourd'hui. Celui que je considère comme le maître absolu, la fondation même du genre. 
Mais que cessent ici ces digressions. 
Revenons à nos émaciés nocturnes latins. 
Le groupe est donc constitué de quatre musiciens, Zenn aux guitares, Araas à la basse, Tystnaden à la batterie et enfin GC aux guitares et chants. Même si chacun participe à la création des morceaux, on retrouve GC à l'écriture de toutes les paroles. 
Quatre talentueux artistes efficaces qui nous délivrent avec ce second opus, the Room, un magnifique album poesque à souhait. 
Les guitares lourdes, les lignes de basse et de batterie tirées au cordeau, ces chants impeccables, tout ceci a eu vite fait de fasciner ma pauvre âme et, même si cela était loin d'être nécessaire, a confirmé tout le bien que je pensais déjà de ce groupe. 
Qu'en est-il des chansons de ce nouvel album ? Pour le résumer, je vais me permettre de simplement citer ce qu'en dit le groupe lui même : 
"L'objectif de The Room est de transmettre tous les effets que la perte d'un être cher peut avoir sur l'âme humaine : la rage, le désespoir, le déni puis la dépression, toutes ces phases que l'on abordent et que l'on doit affronter au cours du travail de deuil qui mène à l'acceptation.  
Chacune des chansons évoque ces sentiments dans un mélange sombre de violence et de musique, aussi lourde que peut être le Maelström émotionnel qui engloutit l'individu confronté à la douleur sous toute ses formes"
Les paroles sont de véritables joyaux, présentés dans un écrin musical magnifique, fait de satin et d'or le plus pur... mais bordées de guitares tranchantes et de percussions puissantes.
La peinture de la pochette est une œuvre de l'artiste italien Nicola Samori. Quant aux photos intérieures, qui illustrent les paroles de chacune des chansons, complétant ainsi parfaitement l'atmosphère de l'album, elles sont dues à Moonlite (Carlotta Valente)
Essayer de choisir une chanson préférée est simplement impossible. Même s'il ne s'agit pas ici d'un concept-album, les six chansons qui le composent sont liées par ce sentiment abordé plus haut, provoqué par la perte d'un être aimé.
A savoir que la chanson Penance est une nouvelle version de la face B de leur single Jupiter's Fall sorti en 2016 (aujourd'hui épuisé).
Alors, chers amis, amies chères, faites moi plaisir en m'accompagnant dans ce voyage à bord de la lourde mais oh! combien extraordinaire musique proposée par ce groupe italien, dont le second album est tout simplement un incontournable du genre.
Faisons ce voyage ensemble, comme au delà de chacune des phrases, chacun des mots qui en composent les paroles, derrière chacune des notes de guitares ou des rythmes de batterie, nous ne garderons en mémoire qu'une seule chose... une chose éternelle telle que le sourire habillant le visage livide d'une amoure décédée, ou les rires d'enfants à jamais perdus dans les limbes du désespoir, ou encore les yeux grands ouverts d'un parent nous fixant pour toujours...
Car, tandis qu'inlassablement nous écouterons encore cette musique, cette poésie du désespoir, qui insuffle la vie dans la mémoire des défunts, nous réaliserons que, dans chacun des mots, dans chacune des notes, à chaque minute, chaque seconde qui s'écoulent, ne subsiste plus que le souhait de voir le rideau final descendre sur notre propre scène, afin d'être libéré de ces visions laissées par ces êtres chers désormais absents, nous permettant ainsi, enfin, de jouer éternellement ce drame, cette tragédie qui s'appelle homme et dont le héros est... le ver conquérant.

1 - The Room
2 - Penance
3 - Oval Portrait
4 - Veil
5 - Labyrinth
6 - The Owl


The Room est disponible au format CD, digital et en écoute libre sur la page du groupe :
Guitare et Chant : GC
Guitares : Zenn
Basse : Arras
Batterie :Tystnaden

Parution : 2 novembre 2018

dimanche 5 janvier 2020

Occult Realm, Big Cypress Swamp


Occult Realm

Big Cypress Swamp - 2019


C'est tout frais, ça vient de sortir, et c'est super bien !
Big Cypress Swamp, c'est un label nouvellement créé qui, de l’aveu même des créateurs, est inspiré de Lovecraft. En effet, ce Big Cypress Swamp, c'est le marais que l'on découvre dans The Statement of Randolph Carter - le testament de Randolph Carter (du coup plus connu en français sous le nom de "Marais du Grand Cyprès").
Alors moi, qui écoute pas mal d'Ambient, j'ai foncé. Et j'ai bien fait.
La première compilation qui nous est proposée et qui regroupe douze artistes est bien d'inspiration lovecraftienne. On y trouve même un morceau qui s'appelle Rue d'Auseil et rien que pour ça, je me devais bien d'en parler ici !
Alors donc, nous avons douze titres, des approches Dark Ambient voire Ritual Ambient, des interprétations envoutantes et captivantes. J'avoue pour ma part une préférence pour le titre The Legacy of Keziah qui est quand même un petit poil flippant.
Donc, si vous aimez ce genre de musique, n'hésitez pas un instant.
Une première qui annonce de grandes et belles choses...

1 - Adonai Atrophia - Rhodope (I was a Queen until I grew up a Mountain)
2 - Cordis Cincti Serpente - Antimusa, Anticlimax
3 - Moloch Conspiracy - The forest house
4 - Static of Masses - Rue d'Auseil
5 - Ruairi O'Baoighill - Wrought
6 - Caulbearer - Storm Chants
7 - Corona Barathri - Hægtesblod. The Legacy Of Keziah (feat. Chthonia)
8 - Noctilucant - Sentenced to Drift Far Away
9 - Melek-tha - Impertire gloria satanas in medio terrae
10 - Apocalypse Sounds - ON
11 - Seesar - Slightly Luminous 
12 - Tribes Of Medusa - Subsurface


Cette compilation est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du label :
https://bigcypressswamp.bandcamp.com/releases
Page Facebook







Edité par Big Cypress Swamp
Sous la direction de Raffaele Pezzella et Psymon Marshall
Illustration: Black Space Industries
Masterisé par: Sonologyst


Parution : 27 décembre 2019

Herald of Madness, Pnakotic Vision


Herald of Madness

Pnakotic Visions - 2018

 

Premier CD de ce groupe fondé en 2015 à Helsinki (Finlande) Herald of Madness nous parle de Cthulhu, de Shub Niggurath, de Yog Sothoth et plus généralement des Grands Anciens qui ne vont pas tarder à se réveiller, nous plongeant ainsi dans les abyssales méandres de la folie.
Tout ceci en trois titres (pour une durée totale de 12:28) efficaces.

1 - Herald of Madness
2 - Thotep
3 - Opener of the Way

Il est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du groupe :


Chants : S.
Guitares et basse : I.
Guitares : V.
Batterie : A.


Paroles et musique : I. and S.


Enregistré durant l'été 2015

Parution : 9 avril 2018