dimanche 13 décembre 2020

Ph'r'luh Phlegeth, Deranged Cultist

Ph'r'luh Phlegeth

Deranged Cultist - 2020

Voilà une petite production Dungeon Synth tout droit venue des fonds marins, directement de R'lyeh et retranscrite par ce cultiste dérangé.
L'album Ph'r'luh Phlegeth (que je pourrais partiellement traduire par "Royaume de l'information", bien que mon r'lyehein soit un peu rouillé après tout ces éons pendant lesquels je n'ai pas pratiqué) est constitué de quatre morceaux assez courts qui nous transportent dans des univers parallèles aussi étranges qu'inquiétants.

Seule production de l'artiste pour l'heure (la sortie est assez récente), j'espère qu'elle sera suivie par bien d'autres car je trouve que ce genre transcrit plutôt bien l'atmosphère angoissante de l'univers qui nous intéresse, nous plongeant avec efficacité dans de cet inconnu qui nous fait peur... Ces morceaux pourraient parfaitement servir à quelques maîtres de jeux de rôles désirant titiller la sensibilité de ses joueurs lors d'une partie de l'appel de Cthulhu.

Je pense cependant que, même s'ils sont déjà très bien ainsi, les morceaux gagneraient en efficacité s'ils étaient plus long.

Mais je vous invite à ressortir votre dictionnaire français/r'lyehein afin de partir en voyage  avec comme seul guide ce cultiste certes dérangé, mais foncièrement inspiré. Artiste à suivre, donc, dont j'espère vous donner des nouvelles bientôt...

Toutes les musiques ont été composées et interprétées sur un Casio CA-100


Quatre morceaux, pour un total de 8'46 mn

1 - Wghah'n Nglui-Lloig
2 - Gof'nn Fhtagn Gnaiih
3 - N'gha-R'on Hrii
4 - Nog Shogg Tharanak Syha'h-Ngha Ch'hai

Sortie digitale sur le compte Bandcamp de l'artiste

Cassette tirage limité, Black Goat records

Ph'r'luh Phlegeth 
est sorti au format digital en écoute libre sur la page Bandcamp de l'artiste le 9 février 2020, 
puis au format cassette (20 exemplaires seulement, épuisé aujourd'hui) sur le label américain Black Goat, le 31 octobre 2020.
Illustration de C.F.

Parution : 9 février 2020

vendredi 27 novembre 2020

Wandering of Alhazred, Y'ha-Nthlei

Wandering of Alhazred (demo)

Y'ha-Nthlei - 2013


J'ai plein de nouvelles chroniques commencées et inachevées qui s'accumulent... un beau reflet de ce que je suis en ce moment, un éternel nouveau départ qui ne mène à rien.
Mais trêve de balivernes, passons aux choses sérieuses, rédigeons donc un de ces petits "papiers" que vous attendez tous, avides de nouvelles découvertes et curieux de passer de nouvelles frontières musicales encore inconnues...
Ah ben, désolé du coup, on retourne à Novossibirsk le temps d'une plongée dans l'œuvre exceptionnelle (car à mes yeux unique dans son genre avant-gardiste et expérimental) de Y'ha-Nthlei.
Aujourd'hui, ce soir, je vous invite à vous servir un verre de votre meilleur whisky... voire de votre plus pure vodka (sans glace ni - blasphème - jus d'agrume quelconque), pour vous immiscer petit à petit dans le gouffre musical offert par Randolph Carter, seul maître à bord du brise glace Y'ha-Nthlei.
Je sais, j'ai parlé de peu de groupes encore sur ce blog - le temps réparera cette gravissime erreur, je le promet - et j'en suis à ma troisième chronique pour cet artiste russe.
Mais c'est qu'il me fascine, me captive !
Alors cette nuit (oui, il est 23h au moment où je commence à rédiger ces quelques lignes) partons pour un voyage musical qui nous embarquera dans ce périple extraordinaire que firent vivre à Abdul Alhazred ses recherches du savoir absolu (et interdit) à travers villes oubliées, citées sans noms, déserts arides et temples aux mille colonnes...
Cet opus débute pourtant loin des contrées désertiques car c'est sur les quais d'Innsmouth que nous invite le premier morceau, Genome of Deep One's awaken. Je ne sais pourquoi ce morceau, le plus long des trois de cet album, se trouve ici. Mais en vérité, je m'en moque un peu, car c'est un bon morceau que j'aime vraiment beaucoup.
Ainsi donc démarre la guitare saturée, puis la batterie programmée (beaucoup moins rapide que d'habitude), qui transporte l'auditeur dans les rues sordides de cette ville portuaire qui empeste le poisson... errance d'homme ivre, non d'alcool, mais du désespoir et de l'appréhension de sentir couler en ses veines les gènes maudites de ces êtres amphibies d'un autre éon. Déambulations qui mènent droit sur le ponton d'où, après plusieurs minutes d'errements, il se voit plonger dans les eaux glaciales qui le paralysent... se laissant alors couler, ne faisant aucun effort pour s'en sortir, acceptant la mort plutôt que cette maudite métamorphose. Mort qui lui est refusée pourtant, comme son nouvel état rend impossible toute noyade. Alors il se laisse porter, entre deux eaux sombres, flottant dans ses pensées qui le hantent, l'hypnotisent, le mènent finalement à la surface et à l'acceptation de sa nouvelle condition. Puis le voilà à nouveau sur les quais, trempé, repartant dans les sombres ruelles d'Innsmouth, guidé par l'instinct qui le pousse vers la haute double porte du temple voué à l'Ordre Ésotérique de Dagon...
Vient ensuite le premier des deux morceaux éponymes, furieux, qui démarre telle une locomotive. Rythme soutenu, guitare dont le son, différent du morceau précédent, pourrait bien symboliser cette folie, cette volonté irrépressible de savoir. Un tumulte qui ressemble à une course éffrénée, poussant à bout de souffle celui qui, enfin, trouve le volume recherché, pour se plonger dedans. Pourtant, de volume, c'est bien de celui qu'il est en train de rédiger qu'il s'agit. Car cette course folle, c'est celle de la plume sur les pages déjà maudites du fameux Al-Azif plus connu sous le nom de Necronomicon!
Nouvelle course, deuxième morceau sur les errements d'Abdul Alhazred - troisième de l'album - physique cette fois-ci, qui l'ont fait aller des ruines de Babylone aux souterrains secrets de Memphis dans cette quête insane des savoirs interdits, jusqu'aux portes de Damas, ville dans laquelle il s'établit pour compléter son ouvrage, jusqu'à trouver cette fin tragique - sous le regard effrayé de la foule - dévoré en plein jour par une créature invisible...
Encore une belle et captivante aventure musicale que nous offre Randolph Carter avec cet album. Bien entendu, ce qu'il vient de vous être narré, ce ne sont que mes impressions, les images stimulées par la musique écoutée en boucle lors de la rédaction (sur plusieurs jours) de cette chronique et non un "guide" proposé par l'artiste lui même pour aborder son œuvre.
Finalement, avec Wandering of Alhazred, je vous ai peut-être invité - malgré mes propos tenus au début - à dépasser de nouvelles frontières musicales, découvrir de nouveaux horizons...


3 titres pour un total de 26'36mn :

1 - Genome of Deep One's awaken
2 - Wandering of Alhazred I
3 - Wandering of Alhazred II




Sorti en cassette au tirage limité de 77 exemplaires sur le label NitroAtmosfericum Records en juin 2013, puis en CDr avec un tirage de 66 exemplaires en avril 2014 chez Grotesque Sounds Productions dont je possède le numéro de couleur jaune :



Wandering of Alhazred est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du label : Grotesque Sounds.

Page officielle de Y'ha-Nthlei c'est ici !

Pour l'anecdote, l'illustration qui a servi à la jaquette (Cassette puis CD) est de D.L. Hutchinson, initialement créée pour le numéro 105 du fanzine lovecraftien Crypt of Cthulhu (cliquez sur la couverture pour plus de renseignements) :





vendredi 30 octobre 2020

Yog-Sothothery, Starspawn of Cthulhu

Yog-Sothothery

Starspawn of Cthulhu - 2020


Je ne vais pas vous refaire la vieille blague éculée "Cthulhu a le vent en poulpe", mais force est de constater que Lovecraft continue à influencer du monde. Et du beau.
Sorti en début d'année, Yog-Sothothery (terme par lequel Lovecraft lui-même désignait, non sans humour, ses écrits en lien avec les Grands Anciens) est un E.P. de cinq titres qui m'a conquis dès sa première écoute. Les deux membres de Starspawn of Cthulhu, italiens originaires de la ville de Vicence, nous livrent un premier effort qui, à mes oreilles, est une belle réussite.
Le premier morceau, Lurker at the Threshold commence par un petit arpège de guitare nimbé de synthé nous plongeant dans l'atmosphère, puis très vite débarquent les guitares saturées et la batterie (programmée). Vient gronder la voix qui annonce l'arrivée de Yog-Sothoth, sur des nappes de guitares lancinantes.
Lentement, lourdement, c'est au tour du chaos rampant, Nyarlathotep, de faire son entrée, pour nous inviter à le rejoindre afin qu'il puisse faire revenir les Grands Anciens sur Terre avec Nyarlathotep, the Crawling Chaos...
S'en suit Starspawn of Cthulhu, morceau instrumental de haute voltige, un hymne pour le groupe comme il en porte le nom (amusant de voir d'ailleurs qu'un autre groupe italien, Night Gaunt, avait eu lui aussi la même idée sur son premier album).
The Exhumer est une chanson sur Herbest West, racontant les expériences de ce résurrectionniste qui pourrait très bien s'appeler Victor Frankenstein...
Enfin, débutant par une planante introduction synthé/guitares, Innsmouth Order nous transporte vers la brumeuse Innsmouth. Ambiance poisseuse, comme cette ville dont les habitants invoquent Dagon en sacrifiant les pauvres hères qui ont la mauvaise idée de se perdre dans ses rues puantes et sombres...

Dans l'ensemble, Starspawn of Cthulhu nous sert avec Yog-Sothothery un E.P. vraiment prenant qui, même s'il souffre peut-être parfois d'un peu de verdeur, est bourré de riffs incisifs qui percutent, et d'une homogénéité surprenante qui fait que ces cinq titres s'écoutent d'une traite avec un égal immense plaisir.
Un groupe sur lequel il va falloir garder un œil (et deux oreilles !) car, s'il persiste dans cette voie, il devrait nous livrer de merveilleux joyaux dans les années à venir.

 Cinq titres, pour une durée de 24.22 mns
1 - Lurker at the Threshold
2 - Nyarlathotep, the Crawling Chaos
3 - Starspawn of Cthulhu
4 - The Exhumer
5 - Innsmouth Order
 
Petit bonus : la chanson "Innsmouth Order" 

Yog-Sothothery est sorti en CD tirage limité à 50 exemplaires, Sold Out maintenant (j'ai acheté un des derniers exemplaires, désolé). Désormais uniquement disponible au format digital et en écoute libre sur les pages Bandcamp et Spotify du groupe. Sinon, sur Linktree, vous trouverez les liens vers leurs différentes pages.
 
Roberto Biasin : Guitare, basse, clavier, chants
Domenico Groppo : Guitare, chants
Mixé par Francesco Garatti

Parution : 29 février 2020

mercredi 5 août 2020

Johansen's Nightmare, Y'ha-Nthlei


Johansen's Nightmare (Demo)

Y'ha-Nthlei - 2018


Je ne sors de ma crypte qu'aujourd'hui pour rédiger vite fait ce petit article, qui ressemblera plus à une "fiche" qu'à une véritable étude approfondie (comme d'habitude, quoi).
Cependant, je me dois de vous parler un peu de cet O.S.N.I. (Objet Sonore Non Identifié), et principalement de son format.
L'image qui illustre ces quelques lignes n'est pas juste une photo pour une jaquette de CD ou de cassette. Il s'agit bien d'une disquette 3.5 pouces !
Après quelques recherches sur le web, j'ai découvert que cet objet d'un autre temps était intelligemment recyclé ces dernières années, même si de manière marginale, pour diffuser des titres souvent inédits. Comme c'est le cas avec Johansen's Nightmare.
Nous est offert ici une démo nous plongeant dans l'univers si particulier et si addictif de Randolph Carter, seul membre derrière Y'ha-nthlei,
Cette atmosphérique composition, où mugissent des guitares saturées, nous raconte ce cauchemar effroyable et récurant qui a dû hanter le pauvre Gustaf Johansen après sa rencontre avec le grand Cthulhu, avant que la mort ne le délivre... (Pour rappel, Johansen est le seul survivant dans "l'appel de Cthulhu" a l'avoir vu, et son journal reste l'unique récit de première main auquel peut accéder Francis Wayland Thurston lors de ses recherches).

Cette disquette est donc une curiosité, difficile à trouver car au tirage ultra limité de sept exemplaires.
J'ai le plaisir d'en posséder la numéro 5, qui illustre cet article. Vous trouverez d'autres photos plus bas, tirées du site officiel de Y'ha-Nthlei et si la chance me sourit, je posterais d'autres photos (si j'en trouve d'autres exemplaires)...



Un seul titre donc pour cette démo, d'une durée  de 11'14 mn :
1 - Johansen's Nightmare


Johansen's nightmare est sorti en avril 2018 chez Floppy Kick en tirage limité de sept exemplaires, et n'est disponible au format digital que pour ceux qui s'abonne au label (voir leur site), ou aux heureux propriétaires d'une des disquettes. Une rareté, que l'on croise parfois sur Discogs...





mardi 19 mai 2020

Sorrows of the Moon, Night Gaunt

Sorrows of the Moon

Night Gaunt - 2020


Durant le confinement provoqué par le Covid-19, pas mal d'artistes ont proposé des concerts en ligne, ou des rabais sur leurs productions.
Les musiciens de Night Gaunt, eux, ont continué à enregistrer chacun de leurs côtés. Puis leurs pistes ont été regroupées par le bassiste qui s'est chargé de les mixer.
Selon les dires du groupe, le choix de ces deux titres - qu'il considère non "officiels", mais plus comme un petit cadeau pour leurs fans - a été difficile, car la liste des possibilités était longue.
En effet, il ne s'agit pas ici de nouvelles compositions, mais de deux reprises : Sorrows of the Moon de Celtic Frost et  For her light de Fields of the Nephilim.
Le groupe italien nous offre ainsi ces deux petites merveilles, sombres, pesantes, bel hommage à ces deux groupes mythiques.
A savoir : ces enregistrements sont les premiers enregistrés par S. Veneficium à la guitare et J. Stellarvore à la basse au sein du groupe.


1 - Sorrows of the Moon (Celtic Frost cover)
2 - For her light (Fields of the Nephilim cover)


Sorrows of the Moon est disponible uniquement au format digital et en écoute libre sur la page du groupe :
Guitares et Chant : GC
Guitares : S. Veneficium
Basse : J. Stellarvore
Batterie :M. Tystnaden


Mixé et masteurisé par J. Stellarvore
Parution : 1 mai 2020

samedi 25 avril 2020

47°9'S 126°43'W, Fhtagn


47°9'S 126°43'W

Fhtagn - 2018


Avec 47°9'S 126°43'W, premier album de Fhtagn, le groupe estonien plante déjà clairement ses fondations musicales. Ce trio emmené par Hans Horn - qui compose les titres et assure les guitares - utilise une recette simple mais bougrement efficace : guitares, basse, batterie et une ambiance bien particulière qui nous plonge dans les profondeurs sous-marines obscures, non loin du site aux structures non euclidiennes de R'lyeh.
Ah oui, vous aviez bien entendu tous reconnu, dans le tire de l'album, l'adresse de notre bon vieux Cthulhu telle que donnée par Lovecraft...
Un premier effort efficace plus que convainquant !

La version digitale en ligne propose quatre titres, tandis que la version physique disponible uniquement en cassette à tirage limité, propose un cinquième titre démo.

1 - Kõige Halvem
2 - Bene-Gesseriti Nõid
3 - Saatanliku Kuu Kõne
4 - Kas Unistad Ka Elektrilambast
5 - Väga Paha Inimene (Demo)



Hans Horn : Guitares
Erik Prank : Basse
Martin Haule : Batterie

Musique : Hans Horn
Illustration : Maari Soekov
Enregistré, mixé et masterisé par Hans Horn

Sorti le 10 juillet 2016

Lien vers l'album : Bandcamp

lundi 23 mars 2020

Temple of Insanity, Y'ha-Nthlei

 

Temple Of Insanity (Demo)

Y'ha-Nthlei - 2012

 

Je ne pensais pas écouter ce genre de musique un jour.
Surtout, je ne pensais pas apprècier ce genre de musique un jour !
Mais la curiosité (qui est très loin d'être un vilain défaut) m'a fait me pencher sur ce musicien qui se fait appeler Randolph Carter et qui gère seul son petit monde qu'est Y'ha-Nthlei.
Rien que l'usage de ces noms m'a suffi pour que je me case le casque sur les oreilles afin de plonger du récif du diable dans les eaux noires de l'océan musical de cet artiste...
Autant vous dire qu'aborder son œuvre demande un sacré souffle, voire une bonne maîtrise de l'apnée.
Je me suis d'abord blessé aux écueils qui affleuraient, nombreux, à la surface des notes. J'aurais pu essayer de remonter sur les rochers, abandonner dès la première écoute ma tentative de découverte... Mais la bête que je suis est têtue, et je pressentais que, derrière les sons saturés de la guitare de Randolph Carter, se cachait un mystère.
Oh, nul besoin d'études approfondies des arcanes interdites dissimulées dans les pages de vieux grimoires oubliés. J'ai replongé, en prenant un meilleur élan, et j'ai nagé. Surnagé, plutôt, entre les flots de guitares délivrés aux rythmes parfois fous d'une batterie programmée, parfois décalée, mais base élémentaire à l'étrangeté musicale que nous délivre ce musicien.
Étrangeté, voilà le mot. Cette musique est étrange. Parfois déroutante, mais sans jamais sonner faux, comme on distingue entre les notes cette aura d'étrangeté qui appelle à une, puis deux, puis d'incalculables nouvelles écoutes.
C'est chose étrange, en effet, que vivre l'aventure Y'ha-Nthlei.
Il y a dans ce son un mystère digne des chants des sirènes antiques, qui me fascine, qui me captive, qui fait que je me retrouve à écrire un petit billet à son propos.
Écrire pour essayer d'exposer mes sensations d'auditeur encore sous le coup de la surprise.
Écrire comme pour essayer de conjurer un sort d'envoutement, pour prévenir le monde... Prévenir le monde non pas de prendre garde, mais au contraire pour l'inviter à plonger avec moi, du haut du récif du diable, dans les eaux noires et tumultueuses de la musique de Y'ha-Nthlei.

Cette démo, la première proposée par Randolph Carter, est celle que j'écoute le plus (même si je n'ai pas l'intégralité de ses sorties, je possède bon nombre d'entre elles). Ici aussi, point de raisons rationnelles qui me permettraient de justifier la chose. Peut-être simplement parce que c'est avec elle que j'ai fait le grand saut vers l'inconnu.

Quoiqu'il en soit, si d'aventure vous sautez avec moi dans l'univers de cet artiste, je reste curieux d'avoir votre retour.
Bien plus inaccessible que tout ce que j'ai pu écouter jusqu'à présent, je le répète, Y'ha-Nthlei mérite vraiment quelques minutes de votre attention. Minutes qui, au delà du temps, pourraient pour vous aussi devenir des heures...


4 titres pour un total de 11'30mn :

1 - Solitary I
2 - Solitary II
3 - Solitary III
4 - Hidden Track


D'abord sorti en cassette au tirage ultra limité de 13 exemplaires sur le label NitroAtmosfericum Records en avril 2012, avec un second tirage de 10 exemplaires chez Cold Solitude Productions la même année, pour enfin se voir réédité en CD en 2014 chez Grotesque Sounds Productions à 30 exemplaires...

Temple of Insanity est disponible au format digital et en écoute libre sur la page du label : Grotesque Sounds, et existe au format Cassette et CD... mais tirages limités, donc indisponible (ou parfois sur Discogs).

Page officielle de Y'ha-Nthlei, qui propose quelques infos en plus, des avis principalement rédigées en russe... c'est ici !